Une aventure à la FNAC : 2/4

Après avoir choisi la plus jolie couverture, j’allai vers la plus moche – en fait un vilain papier rose pelucheux qui ne laissait rien deviner de ce qu’allait être la maquette finale.

 

Où j’ai laissé mon âme

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Auteur : Jérôme Ferrari

Editeur Actes sud

Date de parution août 2010

Format 12 cm x 22 cm

ISBN 2742793208

 

Résumé FNAC :

Le capitaine André Degorce et le lieutenant Horace Andreani sont liés par leur expérience commune de la guerre d’Indochine. Lorsqu’ils se retrouvent en 1957 à Alger, ils sont passés de l’état de victimes à celui de bourreaux, une situation que Degorce, au contraire de son subalterne, peine à assumer. Tout récit autour de la guerre d’Algérie est généralement gâté par l’esprit partisan. C’est un peu contre ce penchant exclusif que Jérôme Ferrari, en écrivant Où j’ai laissé mon âme, essaye de protéger la mémoire. Ses partis pris sont d’un autre genre. Ce n’est donc pas un pamphlet, pas davantage un document qui puisse retenir l’attention d’un historien. Où j’ai laissé mon âme, avant tout, est l’évocation de deux individualités distinctes qui vécurent ensemble les désastres de la guerre, et de l’atmosphère douteuse d’une fraternité à l’état brut qui est le privilège du soldat.(...)

 

Mon avis :

Ce récit à deux voix revient sur la guerre d’Algérie et la pratique de la torture par l’armée française, évoque l’admiration pour la fierté et la grandeur d’un ennemi, dénonce la barbarie et la perte de ce qui constitue l’âme.

Ce roman m’a bouleversée ; le style est impeccable et le jeu entre les deux narrateurs permet d’avoir un éclairage sur deux facettes de la guerre d’Algérie, sujet encore proche du tabou.

Toutefois... âmes sensibles, s'abstenir.

 

(A suivre.)

(Episode 1.)

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