Retour des étoiles !
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À peine rentrée à la maison, me voici déballant ma valise. A priori, pas grand-chose d’intéressant pour un blog dédiée aux littératures de l’imaginaire, allez-vous me dire, sûrs de votre bonne foi.
Et pourtant...
Si vous aviez déballé ma valise avec moi, vous y auriez trouvé (hormis bonnet, pulls, écharpes – il faisait froid – et autres accessoires nécessaires à tout baise-en-ville) ça :
Focus sur l’anthologie Zone Franche Destination Univers : cette année, elle a eu pour anthologistes Jeanne-A Debats et Jean-Claude Dunyach, qui ont sélectionné huit textes de space opera absolument ébouriffants (une mention spéciale pour l’étonnante poésie du texte d’Anthony Boulanger, pour la noirceur effroyable de la nouvelle d’Aurélie Ligier, pour les nomades de Laurent Génefort, pour... aïe, impossible de m'arrêter !).
Mais vous auriez eu tort de vous arrêter là !
En fouillant davantage dans ma valise, vous auriez découvert aussi :
- Un programme du festival Zone Franche 2012 ;
- Le catalogue des éditions du Jasmin ;
- Des flyers pour les titres des éditions du Riez ;
- Des flyers pour les revues Héros (la revue dont vous êtes le héros) et Black Mamba (la revue pulp... « qui a de sacrés arguments ») ;
- Une carte postale de La Boîte de Schrödinger – dédicacée par M. Gechter himself, et oui... à défaut d’avoir pu lui faire dédicacer sa nouvelle dans l’anthologie Destination Univers, lamentablement oubliée sur ma table de chevet ;
- Des discussions enjouées, des idées, des plongées dans des univers fous fous fous... ;
- Enfin, des bisous de plein d’auteurs, éditeurs, amis, connaissances et autres (tous certainement contaminés, à cette heure, par ce satané rhume ? coup de froid ? virus ? qui m’a mise à plat entre mardi et samedi...). En effet, on ne fait pas que lire et acheter des livres, on se bisoute beaucoup aussi, en salon. Ainsi, j’ai eu l’honneur de recevoir une bise de Jean Millemann, lequel serait apparemment tombé sur la chronique de Sanshôdo. Du coup, Laurent Whale m’a fait une bise aussi, espérant me corrompre afin de recevoir une chronique tout aussi élogieuse pour Les pilleurs d’âmes (dans ma PAL... mais pas encore lu, shame on me). Gil Braltard, lui, a plutôt tenté l’alignement d’arguments commerciaux, allant même jusqu’à me promettre un remboursement de L'ère des phalanstères : « satisfaite ou remboursée », au grand dam de son éditeur.
La corruption est décidément en vogue puisque Jacques Fuentealba (Le cortège des fous) et Silène (Le bateau vagabond) m’ont fait des dédicaces, chacun à leur manière, tout à fait irrésistibles : Jacques en l’agrémentant d’une micro-nouvelle inédite (si, si) et Silène d’un petit texte tout en tendresse, comme elle en a le secret.
M’est avis qu’il ne sera certainement pas objectif, mon avis, sur ces textes-là. Vous êtes prévenus.