Peut-on vivre présumé coupable ?
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« Je suis un monstre, un maudit qui ne peut que blesser ceux qu’il aime. »
Quatrième de couverture
"Autour de mes démons, une armure de papier.
Mon Peter Pan dans sa tombe, ma forteresse.
Mentir puisqu’il le faut.
Lutter seul.
Et tenir bon."
Mon avis
Comme l’ont souligné tous ceux qui ont chroniqué, critiqué ce court roman, il est très difficile d’en parler et de faire « envie » sans dévoiler le thème.
Le narrateur nous parle à la première personne. Nous sommes dans sa tête, nous ressentons ce qu’il ressent, vivons ce qu’il vit. Croyons voir ce qu’il imagine. Et nous détournons brusquement
lorsqu’il nous plonge dans sa… monstruosité ? Différence ? Particularité ? Comment définir ce qui est tabou ? Si j’explicite davantage, je ferais fuir des lecteurs potentiels et attirerais ceux
que je voudrais éviter.
Prévoyez de tout lire d’une traite : le style est fabuleux et l’histoire se lit comme un thriller. On ne peut pas lâcher ce narrateur jusqu’à la fin de son récit. Quand on enchaîne sur la
postface et le mot de l’auteur, on ouvre une multitude de pistes de réflexion. Dérangeantes. Enrageantes. Bouleversantes. Tout dépendra de votre humeur… surtout, de votre vécu.
Pour n’avoir aucune raison de ne pas l’acheter, ce livre est un très bel objet, comme la plupart des titres de chez Griffe d’encre : du papier de
qualité, une couverture à couper le souffle, un marque-page en prime… à un prix de livre de poche.
Vous n’avez aucune excuse de passer à côté.
Un extrait est disponible en ligne sur le site de l'éditeur.
Postface de Maître Mô.
Illustration de couverture : Zariel
Parution : 1er octobre 2010
112 pages - Prix : 9€ - ISBN : 978-2-917718-21-6
Distribution MAKKASSAR