Livres d'automne qui font du bien, IV : depuis les rives du monde...

Le quatrième livre d'automne qui fait du bien... Une ode à l’humanisme au bord du monde.

Vous qui étiez sur Les rives du monde, votre vœu est exaucé, puisque voici la suite de l’histoire. Vous qui ne les avez pas encore découvertes tenez ici une raison de plus de le faire…

Quatrième de couverture
Peut-on se perdre lorsque l'on n'a nulle part où aller ?
Cahyl le fedeylin et Glark le gorderive décident de fuir ensemble leurs sociétés respectives. Ils tournent le dos au Monde, s’enfoncent dans la forêt avec l’espoir de donner un sens à leur vie.
Mais la liberté à un prix : les ennemis sont légion, les dangers nombreux, les drames quotidiens. Leur errance s’annonce périlleuse et, lorsqu’ils découvrent l’existence d’un complot risquant de briser l’équilibre fragile qui règne entre leurs deux peuples, leur incertitude grandit.
Fuir sans se retourner ? Revenir en arrière ? Peut-être est-il déjà trop tard…

Mon avis
Là où le premier tome des Fedeylins était un roman initiatique qui nous révélait les secrets de la civilisation fedeylin, le deuxième tome est résolument un roman d’aventures. On y trouve des monstres à huit pattes, des remèdes pour soigner les ailes, des légendes vivantes… De nouveaux personnages apparaissent, et pas des moindres (leur taille n’est aucunement proportionnelle à leur importance dans le récit !). J’espère que nous les suivrons dans les deux tomes à venir…
On est loin de la « fantasy » qui hante les rayons depuis quelques années : pas de créature « tolkienesque », pas de violence gratuite, mais pas non plus de naïveté. Ici, on rend hommage aux valeurs nobles que sont l’amitié, la solidarité et la curiosité envers l’autre.
Le style de Nadia Coste est toujours aussi soigné ; son talent de conteuse se confirme dans ce deuxième opus, où poésie et aventures se mêlent. Bonus : le début du premier chapitre du premier tome vous en donnera une idée… et certainement l’envie de découvrir ce très bel univers :

« Au commencement, l’eau recouvrait tout. Taranys, dieu du jour, dormait sous la surface du Monde.
Dans le ciel dansait Savironah, déesse de la nuit.
Lorsque Taranys s’éveilla et vit Savironah danser, son cœur rayonna d’amour.
Alors Taranys s’éleva hors de l’eau et repoussa les mers pour créer la terre ferme où son aimée pourrait se poser.
Leur union rendit le Monde fertile mais la nuit éternelle l’enveloppait encore.
Taranys prit son amour entre ses paumes et façonna le Dor.
Le dieu plaça cette sphère lumineuse dans le ciel et sa chaleur se diffusa autour du Vaste Monde.
On dit que le Dor brillera tant que brûlera l’amour de Taranys pour Savironah.
[…] Et Taranys créa les fedeylins. Il leur offrit la connaissance pour bâtir et récolter. Puis Savironah se pencha sur ce nouveau peuple et lui donna la sagesse. Grâce à elle, les fedeylins purent créer et transmettre.

Alors le couple divin se retira et la vie suivit son chemin. » Extrait du Heilyk

Informations complémentaires
Parution : Octobre 2011  Format : 145 mm x 225 mm Nombre de pages : 391
ISBN : 978-2-7000-3183-6 Prix : 17,50 euros

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