Gertrude peaufine sa brasse
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J'avais donc rouvert la chasse au local... mais le destin (?) en a voulu autrement.
Tout a commencé par un simple appel à une amie, surchargée dans son travail.
"On n'en peut plus, il nous manque deux personnes.
- Je viendrais volontiers, mais ton patron ne cherche que des apprentis.
- Appelle-le ! Tu ne risques rien.
- OK, j'appellerai, mais après le 15, le temps de terminer mon contrat."
Deux jours plus tard, c'est lui qui m'appelait.
"Où ça ? Quel travail ?" allez-vous (peut-être) demander.
Dans une librairie-presse-papeterie, au bord de la mer. Avec un patron réputé pour la qualité de sa gestion, pour son perfectionnisme. Et qui m'avait impressionnée par ses talents d'acteur lorsque, rongée de curiosité, j'étais allée y faire un tour il y a quelques mois.
Visiblement, il s'en souvenait.
Entretien deux jours après l'appel, un samedi après-midi. Confirmation quatre jours après.
J'ai donc commencé le 16 septembre comme vendeuse, pour le moment principalement en presse.
Je découvre les joies de la manutention, celles de l'encaissement (je n'aurais pas soupçonné qu'il faille puiser autant dans mon imagination pour encaisser). Cette semaine, je devrais démarrer ma formation en librairie...
Pourquoi prendre un emploi à 50 km de chez moi alors que je pensais me lancer à mon compte ?
Pour me tester, je crois : tester ma résistance physique à l'effort, tester ma capacité à animer une surface de vente, tester mes facultés d'apprentissage et d'adaptation.
Et surtout par challenge : ce "boss" est également réputé pour avoir des méthodes de travail plutôt dures, et de nombreuses personnes ne le supportent pas. J'ai sans doute voulu me donner du fil à retordre...
Maso ?