Devoirs de vacances 3

  • A l'ombre des nénuphars
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Je l’ai écrit il y a quelques jours, un libraire se doit de lire des titres dans tous les rayons de sa librairie. Evidemment, les affinités font qu’on en délaisse certains, qu’on en préfère d’autres, qu’on en ignore d’autres. Pour ma part, vous avez compris que j’aime beaucoup me plonger dans des mondes imaginaires, ou découvrir une part de surnaturel dans notre réalité ; pourtant, la réalité me rattrape parfois de plein fouet. Et je redécouvre alors le rayon « témoignages »ou « développement personnel ».

Le troisième livre de ma sélection se devait d’y figurer, autant parce qu’il constitue un succès de librairie en grand format et vient de sortir en poche, que parce qu’il traite d’un sujet qui me touche : On peut se dire au revoir plusieurs fois de David Servan-Schreiber.

 

http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/POC/P3/9782266228978.JPGLe mot de l’éditeur

"Tôt ou tard, il allait revenir. Je connaissais les pronostics de mon cancer. Je pouvais retarder l'échéance, gagner des années, presque l'oublier, mais cette fois c'était « the Big One », comme disent les Californiens qui redoutent un tremblement de terre dévastateur.

Cette rechute m'a amené à me poser les questions les plus graves, peut-être les plus importantes, de ma vie : si je suis rattrapé par la maladie alors que je pense, mange, bouge, respire et vis anticancer, alors que reste-t-il d'Anticancer ?

C'est pour répondre à cette question que j'écris aujourd'hui.

Ce livre est aussi l'occasion, pour moi, de dire au revoir à tous ceux qui ont apprécié mes livres précédents ou qui sont venus m'écouter. Quoi qu'il arrive, j'ai le ferme espoir que cet au revoir ne sera pas le dernier.

On peut se dire au revoir plusieurs fois."

 

Mon avis

Ce court témoignage m’a beaucoup émue. On y découvre ce que peut ressentir quelqu’un qui sait qu’il va mourir bientôt. Il nous dit en quoi son entourage peut l’aider, l’accompagner. Il nous fait comprendre ce dont il a besoin, quels sont les mots qu’il a besoin d’entendre.

Loin d’être un texte larmoyant ou désespéré, et même si on devine la peur de l’ultime inconnu, on y devine une grande sérénité : l’auteur a eu le temps de dire au revoir à ceux qu’il aime.

 

Informations complémentaires

Date de parution 7 Juin 2012 (juin 2011 pour le grand format, quelques semaines avant la mort de l'auteur)

Collection Evolution

128 p. Format 108 x 177 mm

EAN 9782266228978

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