3ème rencontre SFFF chez les vaches : Steampunk !
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Les rencontres « SFFF » (science-fiction, fantasy, fantastique) continuent chez les vaches.
La troisième s’est tenue dimanche après-midi. Au menu des titres présentés : des machines à vapeur, du sang et de l’aventure. En effet, le thème proposé était cette fois « steampunk et/ou fin XIXe siècle ». Les titres présentés nous ont permis de découvrir l’histoire de ce genre...
À l’origine de ce courant littéraire, se trouve Jules Verne.
Ainsi, FX nous a fait découvrir une édition ancienne de L’Île mystérieuse – qu’il nous faudra relire parce que, honte sur nous !, aucun d’entre nous n’a été
capable d’en faire un résumé... Mais nous avons tous apprécié cette édition magnifique (non datée), brochée, aux tranches dorées, avec de nombreuses gravures.
Antoine nous a fait saliver avec une version moderne, en BD
(éditions Delcourt, collection Ex Libris) des Enfants du Capitaine Grant de
Jules Verne toujours : un dessin qui rappelle justement les premières éditions des romans de Verne, des personnages zoomorphes sympathiques, un prix attractif...
Étienne a choisi de présenter un roman clé du genre : La machine à différences, de
William Gibson et Bruce Sterling. En 1855, les ordinateurs à vapeur de Charles Babbage fonctionnent à plein régime... comment tourne alors le
monde ?
J’ai présenté des titres dont je vous ai parlé ici, qui ont pour toile de fond Paris/Paname à la fin du XIXe siècle : Emile Delcroix et l’ombre sur Paris de Jacques Fuentealba, et la série des
Extraordinaires et fantastiques aventures de Sylvo
Sylvain, détective privé (éditions Mnémos) avec les deux premiers tomes : Rue Farfadet et Avant le déluge, de Raphaël Albert.
Éloïse s’est interrogée sur comment un héros de la fin
XIXe, Dracula, pouvait s’adapter à notre époque : elle nous a présenté un Journal du Comte Dracula (éditions
Contre-Dires) à la couverture noire intrigante, sur papier glacé (faute de goût !), avec moult gags sur « comment tuer l’ennui de l’immortalité ». Un humour selon elle quelque peu exagéré.
Depuis Jules Vernes jusqu’aux romans numériques et aux blogs BD, c’était un voyage dans l’histoire du steampunk !
Enfin, Benoît a rebondi sur le thème « sanglant » en nous présentant un petit bonhomme pas comme les autres, une sorte de « petit Spirou mais psychopathe » :
Norman : « Je m’appelle Norman, j’ai 8 ans et ma passion, c’est tuer des gens ».
Une BD à l’humour noir, cynique, décapant... découpant même, aux éditions Makaka.
D’accord, c’était « hors-sujet », mais on n’a pas pu lui en vouloir : cette BD nous a bien fait rire !