Déprime post-utopialorum
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Utopiales 2016, petit retour sur les jours 2,3 et 4 : conférences, conférences et conférences. Et un peu de librairie aussi. Impossible d'entrer dans la salle de cinéma pour voir le documentaire qui m'intéressait, trop de monde. Un retourneur de temps aurait été utile...
Quelques images de ces journées folles folles folles avec, en vrac, l'application Font Mystery, pour les fans de typographie; des tables rondes variées portant sur la littérature, les sciences, mais avec une portée évidemment politique voire philosophique ; des rencontres avec la revue Angle mort, avec les éditions Le Bélial (20 ans !) et Scrinéo (pour leur nouvelle collection - j'ai adoré la prestation enthousiaste d'Estelle Faye).
La discussion la plus juste, profonde et peut-être émouvante a été celle sur "Quand la machine répare l'homme", modérée par Bénédicte Leclercq et avec Clément Pélissier, Olivier Fidalgo, Olivier Gechter, Antoine Mottier, Claire Wardak.
Après quatre jours entre conférences,discussions d'auteurs et rencontres d'éditeurs, le retour au monde "normal", celui dans lequel règne non pas l'imaginaire mais l'argent, est plutôt difficile. Les réseaux sociaux m'ont montré que je ne suis pas la seule à souffrir de cette "déprime post-utopialorum"... Rendez-vous en 2017.