La Voyageuse d'Ayanar, de Stéphane Pavanelli

  • À l'ombre des nénuphars - Gertrude - Sandrinoula
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Avec l’automne qui nous rafraîchit, un peu de chaleur est la bienvenue… Petit tour dans une cité construite en plein désert.

 

Le mot de l’éditeur

Dans la cité de Pyros, menacée par la pénurie et les fièvres de sécheresse, Zina se retrouve livrée à la rue. Si elle ne trouve pas rapidement de l’eau, sa mère va mourir. Les étranges aptitudes mentales de la jeune fille ne pourront la sauver. S’agirait-il du pouvoir des éclairés, des mystiques prophétisant la venue d’une ère nouvelle, traqués par les autorités de la ligue d’Antelonya ?

La Voyageuse d'Ayanar, de Stéphane Pavanelli

Mon avis

Voici un roman difficile à classer : « fantasy » parce que l’univers dans lequel on navigue a été créé par l’auteur ? « Science-fiction » parce qu’il y a la description de machines pas encore inventées, mais (presque) possibles ? « Post-apocalyptique » parce qu’on sent bien que la civilisation décrite a vécu quelque chose de terrible ?

Peu importe, on se laisse entraîner dans les pas de Zina et on découvre une société implacable pour les plus faibles, les plus pauvres. Le rationnement de l’eau et ses conséquences sur une société qui a oublié la solidarité sont terrifiants : esclavage, violence, fanatisme, prophètes illuminés… Ce roman d’initiation fait écho de façon dramatique aux aspects les plus sombres de notre actualité. Et pourtant, les personnages de Zina et d’Émilion portent en eux un espoir, une lumière. On les suit avec angoisse, on s’attache à leur périple et on attend la suite de l’histoire, servie par des descriptions à couper le souffle.

La version papier a été soignée, avec une maquette élégante, loin des clichés des genres de l’imaginaire, une police très agréable à lire – et quelques planches en annexe qui font découvrir le talent de dessinateur de l’auteur.

Un voyage émouvant, pour le moment inachevé (à quand le tome 2 ?).

Extrait

« À partir de là, le labyrinthe s’ouvrait sur le ciel et l’empilement des constructions éparpillées sur les flancs du cirque. Arrivés à destination, les deux garçons se retournèrent. (…) De leur observatoire, face à la vallée, ils embrassaient du regard l’ensemble de la ville. Le brouhaha du marché leur parvenait de manière distante. Plus loin, de l’autre côté de la place de l’agora, la grande avenue descendait jusqu’au quai du ciel ; un long promontoire délimité par les deux tours de casernement où la foule s’était rassemblée, contenue derrière les silhouettes immobiles des gardes. Derrière il n’y avait plus rien d’autre que l’immensité du canyon, aux strates rocheuses frappées par la lumière rasante du soir. »

 

Informations complémentaires

La Voyageuse d’Ayanar – Tome 1, La Voie du désert de Stéphane Pavanelli

Éditions Numeriklivres, autodistribution

http://numeriklivres.info/produit/la-voyageuse-dayanar-tome-1-la-voie-du-desert-de-stephane-pavanelli/

ISBN : 978-2-89717-034-9 (papier)

Broché 236 pages – 15×23 cm

16,00€ TTC

 

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