C'est beau mais c'est triste ! d'A. De Caunes

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L’été, les vacances, les polars… et si, en plus, on peut rire un peu, ce n’est pas plus mal. Après C’est bon mais c’est chaud, j’ai découvert la deuxième aventure de Sam Murchison, toujours entre New York et Paris – mais plus d’une décennie a passé…

Le mot de l’éditeur
(ATTENTION : la quatrième de couverture comporte des éléments révélateurs de l’intrigue, cachés ici.)
L’intrépide privé new-yorkais Sam Murchison n’a rien perdu de sa causticité ! (…) Quel est le mobile du meurtre ? (…) La légendaire intuition du détective lui souffle que la clé de cette affaire est forcément au pays des vignobles : Murchison traverse l’Atlantique. À Paris, il retrouve un autre de ses amis, qui va l’aider (…). Une sale histoire pour Sam…

 

C'est beau mais c'est triste ! d'A. De Caunes

Mon avis
La première parution de ce titre date de 1998 ; et bien sûr, l’histoire nous fait replonger dans une époque où les téléphones portables sont rares, où Internet n’est qu’une idée, où les recherches se font dans des dossiers et se communiquent par fax et où les fumeurs restent rois – mais plus pour longtemps.
Hormis l’aspect « rétro » pas déplaisant, on retrouve Sam, sa gouaille, son cynisme et son regard de New Yorkais condescendant sur les bizarreries des Frenchies. L’enquête en elle-même lève le voile sur la période honteuse de la France, la Seconde Guerre mondiale, via un élément clé de notre culture hexagonale : le vin. Une intrigue donc à la limite du sacrilège !
Parmi les personnages, on a Tony – Antoine de Caunes himself, qui n’hésite pas une seconde à se mettre en scène comme un animateur d’émission culinaire dans laquelle il se déguise en poulet, cerné d’une armée d’assistants, de stagiaires et de lèche-bottes. Lorsque le roman paraît, cela fait trois ans qu’il a quitté le plateau de Nulle part ailleurs… Peut-être ses clowneries avec José Garcia lui manquent-elles ?
Un roman drôle, une intrigue qui nous entraîne des studios de télé jusqu’au fin fond des sex-shops parisiens, le tout en vieux taxis aux chauffeurs désagréables, ou à toute bringue en grande berline : un polar bien sympa. Dommage qu’on n’ait pas d’autre aventure de Sam à se mettre sous la dent.

À lire aussi
C’est bon mais c’est chaud, Antoine de Caunes

Informations complémentaires
C’est beau mais c’est triste !, d’Antoine de Caunes
Éditions J’ai Lu ; diffusion Flammarion ; distribution UD
Série : Policier
Dimensions : 11.1x17.9x1.5 cm
Prix : 7,10 €
EAN : 9782290088531
Seriel : JPO1010718
Date de parution : 28/05/2014

 

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