Bel Ange, d'Olivier Gechter

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Bel Ange, d'Olivier Gechter

Paris, 1864 : la France est dirigée par le président Bonaparte, les connaissances scientifiques trouvent leur application en industrie et améliorent la vie quotidienne, et le Baron noir continue à aider la justice. Le premier tome de ses aventures manquait de femmes, en voici une qui apparaît, fouet à la main…

Le mot de l’éditeur
Attention : la 4e de couverture dévoile certains ressorts de l’histoire ! Autrement dit : « spoiler alert ».
Paris, printemps 1864. Antoine Lefort, le baron d’industrie de la Seconde République triomphante, assiste à la première des Misérables à l’opéra Le Pelletier avec son collaborateur, le jeune Clément Ader, lorsque frappe Bel Ange, une mystérieuse anarchiste au fouet d’acier. (…) Le cœur malmené par la troublante Julie Leboeuf, ses convictions attaquées par les idéaux de Victor Hugo, Antoine devra utiliser toutes les ressources de son armure s’il veut empêcher le désastre qui se précise. (…)

Mon avis
Dans ce deuxième volet, on continue l’exploration de l’univers découvert dans le premier tome : L’ombre du maître espion. Les personnages foisonnent en ce court roman ; parmi les nouveaux venus, il y a un inventeur génial, à la limite du savant fou, fort réussi, qui présente à Antoine Lefort, entre autres nombreuses inventions, un « trottipède » et un « motocycle » ; les notes de l’auteur nous en apprennent davantage sur la biographie de cet ingénieur étonnant. On note évidemment l’arrivée fracassante de deux personnages féminins : l’incroyable Bel Ange, fantasme ambulant en tenue de cuir moulante, combattante hors pair armée jusqu’aux dents et anarchiste convaincue ; et la touchante actrice Julie Leboeuf, la belle à sauver dont rêve le prince charmant qu’est Antoine Lefort. Enfin, on voit davantage « le Maître », Victor Hugo, figure marquante du XIXe siècle que l’on avait entrevu dans le premier tome, et qui confirme ici l’antipathie – voire la haine – qu’il voue au riche industriel qu’est Lefort.
On prend les mêmes ingrédients : un contexte uchronique fouillé basé sur une solide documentation historique, un Baron noir fort sympathique secondé par un majordome épatant et par un Clément Ader en verve – et on recommence, en y ajoutant une pincée de politique, un morceau d’explosif, un zeste de séduction et un nouveau méchant bien méchant, dans une intrigue classique, mais efficace.
À quand le tome 3 et l’adaptation en BD ?
Le petit plus : l’éditeur a comme toujours soigné la maquette intérieure du livre en une présentation aérée, très agréable.

À (re) lire
Le Baron noir, tome 1 : L’Ombre du maître espion, d’Olivier Gechter, éditions Céléphaïs

Informations complémentaires
Le Baron noir, tome 2 : Bel Ange, d’Olivier Gechter, éditions Céléphaïs
Distribution : Lokomodo
Genre : Steampunk, policier historique
Format : 140mm x 200mm
150 pages
Illustration : Géraud Soulié
Parution : mars 2014
9,00 €

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