Mon donjon mon dragon, de Lilian Peschet

 31 mars 2014
 A l'ombre des nénuphars
 Livres

Jeux vidéo, prestation de services informatiques, célibat compliqué, copine qui veut changer le monde… Vous reconnaissez peut-être quelqu’un de votre entourage ?

Le mot de l’éditeur

Bram est le modèle même du geek parfait : une carrière professionnelle vouée au développement de sites web pour clients pénibles, une vie sociale principalement consacrée aux jeux de rôles, aux jeux vidéo et à la lecture de romans de science-fiction ou de fantasy, et une vie sexuelle... proche du néant. Pourtant, un grain de sable va venir perturber cette mécanique bien huilée. (…) Les geeks ont donné au monde ses plus beaux cerveaux, et leurs rangs grossissent chaque jour : Mon Donjon Mon Dragon nous incite à considérer de plus près ceux que – par cruauté ou simplement par bêtise – le monde a longtemps appelés losers.

Mon avis

Drôle, enjoué, par moments cynique et cruel envers le personnage principal, ce récit m’a fait rire pendant deux heures (il est court !) dans le train, au grand dam de mes compagnons de voyage. Les personnages sont drôles, attachants ; les réflexions de Bram au cours de ses réunions tellement, tellement vraies, que je me suis revue dans mon costume de chef de projet, lorsque je rédigeais des présentations jusque dans la nuit pour les réunions stériles du lendemain matin.

Portrait juste, au vitriol, des geeks férus de nouvelles technologies et d’imaginaire, de ces vaillants chevaliers qui affrontent la peur du vide, la solitude à coups de sabre laser.

Et avec ça ?

Incontournable ! La série (cinq saisons disponibles en DVD) The Big Bang Theory

Tout aussi drôle, dans le même type d’univers urbain contemporain, avec une intrusion du fantastique, le roman Évariste, d’Olivier Gechter, aux éditions Asgard

Informations complémentaires

Mon donjon mon dragon, de Lilian Peschet, aux éditions Walrus

3,49 €

Publication : 31/05/2013

Langue : Français

Pages : 200

ISBN : 978-2-363-76214-6

Disponible uniquement en numérique (et c’est bien dommage)